survie nature decouverte

IL est 09hoo du matin, ça y est nous sommes a destination, il fait froid mais il y a du soleil,  nous récupérons les sacs dans la voiture et nous laissons nos affaires «  civiles » dans l’auto : téléphone portable, cigarettes, aliments ou boissons, en effet le but étant de jouer le jeu a 100% et je suis content car mes stagiaires respectent le deal… Alexis, Bryan, Flavien et Valentin sont prêts à me suivre et à participer a ce week-end de survie en autonomie totale avec la nature, après un contrôle du matériel et s’assurer que tout est OK nous prenons la direction  Sud Ouest en descendant la rivière, en traversant le pré nous tombons sur une poussée sûrement dans la nuit de champignons : des rosés des prés ils sont comestibles nous nous empressons de les ramasser et de les stocker dans mon sac a dos, plus loin il y a un pommier sauvage, en s’approchant ont s’aperçois qu’il y a quelque pommes, beaucoup sont pourris mais il y a en une saine .. Et hop dans le sac a dos le départ s’annonce bien cette fois ci il y a apparemment de la nourriture pour le repas du soir. En traversant un bois de châtaigniers nous faisons le plein de châtaignes, excellent pour caler l’estomac et calorique pour emmagasiner de la force car nous en avons grandement besoin, le froid nous engourdis en effet depuis un moment ont évoluent a l’ombre des montagnes et en sous bois c’est humide et froid et très dur pour se frayer un passage parmi la végétation et les fougères, Un peu plus loin une couleur jaune attire mon regard : je m’approche : quelques girolles. Nous arrivons au pied d’un immense rocher et la rivière devant nous : il faut traverser ! Tout le monde se met en quête de trouver un passage, au bout d’un bon quart d’heure il faut se rendre a l’évidence : quitter les chaussures et traverser a guet a l’endroit le moins profond. Nous rentrons dans un sous bois avec des pins, il y a beaucoup de souche d’arbres morts, Bryan avec son couteau éclate le tronc en décomposition et a l’intérieur découvre des vers translucides il les goûte et nous dit :

Ça un peu le goût de noisette et de bois  c’est pas mauvais …. Valentin lui aperçoit des boules rouges vifs dans un arbre il me les montre, c’est des arbouses, excellente baie très sucrées  c’est un régal ont en stockent une partie pour le repas du soir. Nous remontons plein Nord  en traversant un ancien jardin devenu un campas très feuillus la terre parait bonne, alors nous creusons Alexis, Flavien et moi a la recherche de vers de terre et autres larves d’insectes.  Super nous en trouvons assez pour pouvoir mettre des lignes de fond et s’assurer un repas a base de poissons, a la sortie de ce campas ont  retombent forcément sur la rivière et pour traverser ce coup ci il y a un pont. Nous installons nos lignes de fond a divers endroits jugés stratégiques Alexis et moi-même pendant que les trois autres vont chercher de l’eau dans une source repéré le matin , car pour la nuit j’ai prévu de dormir dans une grotte que je connaissais il y a quarante ans je savais a peu près l’emplacement dans la montagne mais il fallait la chercher !  Alexis lance sa ligne de fond, zut pas assez loin, il la retire pour la rejeter : surprise un poisson a déjà mordu ( il est fort le neveu) il est 15h00 il ne faut pas traîner la grotte n’est pas loin mais il faut la trouver et pour l’atteindre aucun chemin, aucune trace, au pied de la montagne je repère a peu près l’endroit et c’est partie a travers ronciers, fougères, arbustes, genets, châtaigniers, pins, chênes ect… l’enfer l’endroit est très raide et nous obligent a zigzaguer afin d’atténuer l’ascension, je suis mort je stoppe pour reprendre mon souffle et j’envoi la jeunesse en éclaireur  et je vois arriver Valentin aussi exténué que moi et il reste a coté de moi : je lui demande tu vas avec eux ? Non  j’en peux plus j’attend qu’ils trouvent la grotte… Au bout d’un long moment ne voyant pas revenir Alexis et Bryan je laisse les sacs a Valentin et je monte jusqu'à la paroi de la falaise , je grimpe sur un rocher et j’aperçois un endroit au loin qui me semblait être l’entrée de la grotte caché par la verdure, voyant les arbustes bouger je repère Bryan et je l’envoi dans la direction qui me semblait la bonne , cinq minutes après c’est avec soulagement que Bryan m’annonce : c’est bon j’ai trouvé l’entrée je vous attend, je redescend récupérer les sacs avec Val et je rappelle Alexis, qui était lui aussi a la recherche de l’entrée, complètement a l’opposé les garçons s’étaient séparés pour  optimiser la recherche. Nous rejoignons tous la grotte complètement exténuée et en sueur tellement la montée a été rude et physique. Après avoir récupérer : répartition des taches un groupe récupère du bois pour le feu, l autre nettoie la grotte de façon a pouvoir y dormir dans de bonne condition. 17h30 on aménage une partie du sol avec des branches fines et feuillues pour faire un matelas douillet afin de ne pas dormir à même le sol et ne pas avoir d’humidité.

18h00 allumage du feu pour le repas et confection avec des pierres très fines et longues de support sur le feu pour servir de «  plancha «  cuisson des champignons, des châtaignes, des poissons, de la soupe d’orties … discutions diverses, préparation des duvets pour la nuit il fait nuit noire vers 19h00 le repas est prêt nous mangeons. Puis direction le sac de couchage pour une superbe nuit au sec et pas trop froide tant qu’il y aura du feu…Demain sera un autre jour avec bivouac en foret … prochaine aventure du « team des barbarres » dans l’épisode 2  .

Responsable : PAT   Stagiaires : Alexis, Bryan, Flavien et Valentin