survie nature decouverte

survie nature decouverte

survie JRA... conditions extrèmes ... " les eaux vives "

 

 

 

Comme prévu malgré la météo nous sommes présents pour ce week-end organisé pour le cabinet JRA.

Rendez vous 07h30 à Avignon, et en avant pour l’aventure.

Point ‘ start ‘ à 10h00,à Bédière avec l'autorisation du propriétaire YVES (terrain entièrement privé), sous une pluie battante.

Gros pépin la rivière en crue la montagne qui rejette l’eau par torrent, l’enfer nous attend…

Bon le mot survie va prendre toute sa signification : l’improvisation, l’imagination.

Allez, il faut sortir les ponchos et les sacs poubelles pour se rendre étanche.

Ca y est, prêt à partir le sourire présent l’envie également, pourquoi pas …GO

 

 

 

 

Comme la rivière est en crue le passage sur le pont est le seul endroit possible ça va nous obliger à revenir sans cesse sur nos pas lors de cette aventure, tant pis c’est mon organisation et mon programme qui est chahuté mais c’est pas grave on va improviser et surtout s’adapter. j'ai pas le choix mon planning et mon timming est complètement a refaire...

Pose de ligne de fond (pour le fun) car connaissant la rivière et au vu du courant et de la crue attraper un poisson dans ces conditions : impossible, sauf un poisson suicidaire.

Mais on est la pour ça

 

 

 

A la recherche de notre nourriture. Cette fois ci il y a des champignons, Lactaires, girolles, grisets, pieds de mouton, crêtes de coq et  Cèpes. Bien sur l’éternelle Châtaigne, les orties, le chou sauvage, la salade des champs pissenlit, des arbouses bien mures,la rubarbe et trois pommes au pied d'un pommier sauvage.

 

 

Arbouse

 

 

girolles et lactaires ( safrané ) rubarbe

 

 

 

 

 

niveau de l'eau 2 a 2.50 m au dessus du niveau normal

 

 

menthe et melisse pour la tisane du matin exclusivement au bord du lit de la rivière

 

 

paysage merveilleux

 

 

 notre terrain de jeux

 

 

 

le style de parcours

 

 

 

la ferme de Madame  PIC

 

 

 

Lors de la traversée d’une clairière nous levons une poule faisane qui se pose quelques mètres plus loin dans un buisson près de la rivière, ça y est il n’en fallait pas moins, notre instinct de chasseur d’un coup d’un seul se réveille en nous et nous voila partis encercler le volatile, armé jusqu’aux dents, tel un survivor, un gourdin de bois, une tige taillée, des pierres et tous nos sens en alerte prêts a bondir. La faisane devant nous à un mètre maxi ,nous, sept autour tels les rapaces autour d’une carcasse : elle s’avance vers Antoine et vlan un coup de gourdin… cinq centimètres à coté, elle se dirige vers Fabien qui lui la pique avec sa tige de bois taillé il la touche mais rien, même pas blessée… elle n’est pas tranquille elle revient vers moi, j’hésite je jette mon couteau ? : trop dangereux pour celui en face, elle se dirige vers Gilles prend de l’élan et hop elle s’envole entre nous d’un seul élan Gilles s’envole à son tour en essayant de l’attraper au vol : résultat … morts de rire dans le pré. La faisane se pose un peu plus loin Deuxième tentative on la cherche en vain et lorsque on décide de partir vaincus par l’animal Gilles manque de lui marcher dessus et zou elle s’envole à nouveau au bout du champ, j’ai compris que ce coup ci on ne la verra plus. Nous reprenons la marche. Malgré tout en tête un énorme regret car le repas du soir aurait été royal avec un faisan.

 

Nous sommes trempés, mais l’aventure continue la cueillette aussi, l’heure avançant il faut penser au bivouac et prendre la direction de la grotte car en effet impossible ce soir de monter un campement tout est détrempé, le sol est une éponge et à chaque pas il rend de l’eau le seul refuge sur et au sec, la grotte. Par contre l'accès va etre dur et glissant...

Voyez légèrement décentré vers la droite  l entrée de la grotte ou on doit  dormir ...

 

 

Au pied de la grotte

 

 

 

 

La grotte, le réconfort, le feu allumé par Antoine et Laurent ; du temps Lionel et Patrick récupèrent du bois pour alimenter le feu, Christophe et Gilles  préparent des cordes tendues pour faire sécher nos affaires et Fabien commence a préparer le repas.

 

 

 

Le feu commence à nous réchauffer ainsi que l’humidité de la grotte la nuit s’annonce sereine.

 

 

 

le séchoir a ANTOINE

 

 

Profitons pour quitter nos vètements mouillés

 

 

Préparation pour la nuit sac poubelle au sol pour éviter les remontées d’humidité.

 

 

Le repas Châtaignes, Arbouses,Champignons, Chou, Orties, Pissenlits,rubarbes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le matin en face de notre refuge d’une nuit nos apercevons ce qui nous semble être une grotte, donc d’un commun accord nous partons à la découverte éventuelle d’un futur abri de fortune.

 

 

 

Voici le résultat

 

 

expédition en route vers la nouvelle grotte ???? peut etre

 

 

 

 

 

 

l 'abri de fortune n'est pas accessible, vous avez vu la photo plus haut dommage

mais sympa l'expédition et surtout du beau temps

 

 

 Retour au bord de la rivière et on constate que le niveau a largement baissé encore haut mais nettement moins que la veille

 

 

 

topographie du parcours dans la vallée Française à ST Etienne un weekend type

 

Kilometres effectués : 14 km

Altitude Maxi : 350 m

Dénivellé : 500 m

Heures de marche 1° jour : 6 h

 

 

toujours quelque chose a découvrir ...

 

 

 

Le traditionnel retour à la civilisation, l’arrêt au bistrot à ST JEAN du Gard " café de la bourse" avec son patron authentique et passionné de champignons pour la fameuse omelette de cèpes baveuse à souhait et le demi de bière, il n’y a qu’à voir le visage de satisfaction d’un Survivor ….

 

 



12/11/2012
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