survie nature decouverte

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Aventure épisode 2 survie en forêt

J’ouvre un œil, il caille, le feu s’est endormi, il y a des étoiles parmi les gros nuages, il doit être 4 h du matin? j’espère qu’il ne va pas pleuvoir !!!  Il est 7h00 je me lève, Alexis lui aussi est réveillé, on commence à parler Bryan ouvre les yeux, les autres dorment. Grignotage des châtaignes de la veille que l’ont a posés près du feu pour qu’elle soient prêtes ce matin, ça cale un peu l’estomac et surtout ça nous donne des calories pour le début de journée. Après avoir nettoyé le site et sécurisé le feu nous commençons la descente. Beaucoup plus facile que la montée mais il pleut doucement les arbustes sont trempés le sol glisse et nous arrivâmes en bas complètement mouillés, pas idéal pour un début de journée. Nous allons en direction de la rivière pour se débarbouiller et récupérer les lignes de fond. Nickel, il y aura du poisson au repas du soir. Direction plein Ouest, le canyon de « REBOUL » un lieu magique avec des fonds de 3 à 5 mètres translucides, nous empruntons un peu de goudron et nous arrivons au bord d’un «  ruisseau sec »  surnom donné lorsque nous étions enfants, et la, cueillette des châtaignes pour le soir…Arrivé au pied du canyon il y a la rivière qui s’est séparé en deux lits, heureusement pour nous un arbre a été déraciné et va nous permettre de traverser ce premier obstacle, Nous envoyons Alexis en premier, je passe en second et bien sur lorsque je suis au milieu Alexis m’éclabousse avec une pierre jeté a coté de moi et ça fait rire la compagnie ( Flavien, Valentin et Bryan). Le passage effectué nous approchons du canyon et nous ne sommes pas déçue : une eau limpide avec d’énormes poissons un coin idéal pour des lignes de fond, mais pas le temps il faut avancer il pleut toujours ont est de plus en plus mouillés, sur les rochers glissants Bryan attrape une sauterelle et la croque : il la mache et soudain crache il nous dit : c’est infect et acide. Effectivement les insectes il vaut mieux les faire griller. En marchand je trouve un gros champignon « une vesse de loup »  ça fera bien pour le repas du soir, en remontant la rivière nous rencontrons un autre obstacle, il faut traverser, rien de facile en amont et en aval, seule solution un arbre énorme de l’autre coté de la rivière avec ses branches qui pendent vers nous. Valentin s’élance le premier sur une branche a la force des bras puis un moment en cochon pendu, petit a petit en s’accrochant il arrive a traverser. C’est mon tour, mon gros souci : le poids ? Est ce que la branche qui pend, va supporter 80 kg et oui  tant bien que mal avec beaucoup d’énergie et de force laissé dans la bataille j’ai réussi à traverser. Pour Bryan, Flavien et Alexis aucun souci des vrais singes…

Il est déjà 15h00 il faut penser au campement pour la nuit… Dans une boucle de la rivière en hauteur je repère un coin pas mal pour le camp, j’en parle aux garçons !!! OK on établi le camp de base ici et on gravitera autour pour l’organisation du camp…. Allez on pose nos sacs a dos, on observe le terrain, les risques, et on décide ou monter les deux abris pour la nuit et tout ça toujours sous la pluie… on récupère des branches mortes et longues pour faire la structure. Une fois la carcasse montée on la recouvre de branches de saule feuillus pour empêcher l’humidité et la pluie de pénétrer, on protège également le sol avec des fougères et grosses épaisseur, ça y est les abris sont prêts il faut s’occuper de faire le feu de trouver suffisamment de bois pour le bivouac et trouver du sec pour l’allumer. Au bord de la rivière Alexis et Bryan repère une trace d’un animal qui apparemment passe  régulièrement pour aller boire : un lièvre ? Un blaireau ? Un castor ? L’endroit parfait pour tendre un collet, si tôt dit, si tôt fait, un collet est mis en place… Valentin et Flavien vont en éclaireur pour trouver de la nourriture,Bryan s’occupe d’allumer le feu, Alexis se confectionne une canne a pèche avec une branche et commence a attraper des bêtes sous les pierres pour appâts… il commence a pécher et rapidement attrape des vairons 1 puis 2 etc…. Du poisson au repas c’est super.

De mon coté je prépare des lignes de fond que je pars poser immédiatement… a mon retour Valentin et Flavien rapportent des châtaignes, champignons et grenouille ou crapaud ? Pas grave ça se mange pareil, aucun souci il fait toujours très humide et froid, le feu est bien fourni et nous réchauffe rapidement. Discutions autour du feu ,détente… tour a tour on va a la rivière prendre de l’eau pour nos gourdes, chacun se taille un petit bout de bois pour servir de brochettes pour y mettre un vairon dessus et le faire cuire, en mettant les lignes de fond j’ai trouvé un morceau de tôle de 40cm par 40 cm environ, je le pose sur le sable et avec mon couteau je le perce a plusieurs endroit … idéal pour mettre sur le feu et faire cuire les châtaignes et les champignons et les crapauds … Un repas chaud dans cette humidité ambiante un vrai régal et croyez moi : tout est bon lorsqu’on a faim et que du naturel.

Après le repas pour mettre un peu d’ambiance j’ai fait une surprise aux garçons : je leur donne un morceau de fougère sèche de 10 cm et je dit : c’est la cigarette des bergers vous pouvez la fumer… choses dites, choses faites et nous voila en train de fumer la fougère ….

La nuit est tombée depuis un bon moment il faut se coucher car demain  retour en direction de la voiture et l’aventure sera fini ….la seule chose que l’on retiendra de la nuit c’est la visite de quelques sangliers attirés par notre feu et qui ont labourés tout autour de nous : impressionnant, et cerise sur le gâteau, le matin au réveil devant nous a 10 mètres: deux biches magnifiques surprises elles aussi, autant que nous. Il n’y a que la nature pour nous faire vivre de tel moment. Toujours aussi froid, comme d’habitude nettoyage du camp, ne rien laissé traîner, sécuriser le feu, bien l’éteindre avant de quitter l’emplacement et retour  plein Est, direction la voiture ainsi s’achève ce week-end de survie avec de belles images dans nos yeux ...de l’aventure et du bonheur de l’avoir fait … 

Dédicace à mes neveux et mon fils qui m’accompagnent dans mon délire et qui partagent un peu mon brin de folie et soif d’aventure dans un lieu ou la nature est encore sauvage et reine.

 

 



14/02/2012
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